| Titre : |
Marcovaldo : ou les saisons en ville |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Italo Calvino (1923-1985), Auteur |
| Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-045300-9 |
| Tags : |
satire nouvelles anti-héros pauvreté villes misère nature société humour société de consommation famille philosophie italie littérature italienne 20ème siècle |
| Résumé : |
«Il attendit la chute. Et elle advint : mais ce fut un plongeon de bas en haut. Sur le bord des rapides, en cette saison d'eau basse, des bancs de boue s'étaient accumulés, certains d'entre eux reverdis par de maigres buissons de roseaux et de joncs. La barge s'échoua de toute sa carène plate, faisant sauter toute la cargaison de sable et l'homme qui s'y trouvait enterré. Marcovaldo se trouva projeté dans les airs comme par une catapulte, et à ce moment il vit le fleuve sous lui. Ou plutôt : il ne le vit pas, il vit seulement le grouillement de gens dont le fleuve était plein.» Il appartient à Calvino d'avoir su inventer un personnage pour dire notre rapport aux villes : Marcovaldo, ce pauvre ouvrier dont nous sommes invités à suivre les aventures étonnantes et drôles, pleines de fantaisie, de poésie et de grâce. |
Marcovaldo : ou les saisons en ville [texte imprimé] / Italo Calvino (1923-1985), Auteur . - [Paris] : Gallimard, [s.d.]. ISBN : 978-2-07-045300-9
| Tags : |
satire nouvelles anti-héros pauvreté villes misère nature société humour société de consommation famille philosophie italie littérature italienne 20ème siècle |
| Résumé : |
«Il attendit la chute. Et elle advint : mais ce fut un plongeon de bas en haut. Sur le bord des rapides, en cette saison d'eau basse, des bancs de boue s'étaient accumulés, certains d'entre eux reverdis par de maigres buissons de roseaux et de joncs. La barge s'échoua de toute sa carène plate, faisant sauter toute la cargaison de sable et l'homme qui s'y trouvait enterré. Marcovaldo se trouva projeté dans les airs comme par une catapulte, et à ce moment il vit le fleuve sous lui. Ou plutôt : il ne le vit pas, il vit seulement le grouillement de gens dont le fleuve était plein.» Il appartient à Calvino d'avoir su inventer un personnage pour dire notre rapport aux villes : Marcovaldo, ce pauvre ouvrier dont nous sommes invités à suivre les aventures étonnantes et drôles, pleines de fantaisie, de poésie et de grâce. |
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